Malgré le contexte sanitaire, le spectacle vivant réussi à se produire dans certaines salles avec succès. C’est le cas pour Ducobu, la comédie à laquelle j’ai eu le plaisir de participer pour réaliser les illustrations digitales remarquées dans l’édition du Parisien. Chacune des scènes était habillée graphiquement par des dessines géants, diffusés sur écrans LED, afin de proposer une immersion scénographique pour donner encore plus de corps au magnifique jeu de scène des comédiens.
En temps qu’illustrateur de magazine, j’ai l’habitude de collaborer sur de magnifiques projets mais la dimension du spectacle vivant offre une fantastique dimension. Mon plaisir de dessiner sur place correspond pleinement aux enjeux de la scénographie et de la création de décors. Par ailleurs, la peinture digitale réalisée avec des outils d’illustration comme Procreate ou Illustrator, change de l’équipement du matériel de peinture traditionnel que j’utilise au quotidien.
Les possibilités de diffusion sur scène ou de projection sur écran sont multiples. Les spectateurs ont ainsi une qualité d’image irréprochable qui permet de valoriser la mise en scène. En plus des décors réalisés pour la comédie musicale Ernest et Célestine, ces représentations ont ainsi donné lieu à une belle revue de presse sur mon travail.